Dévidoirs

   Les fameux dévidoirs !

  Il en existe de toutes sortes, de toutes tailles. Ils sont plus ou moins adaptés à la pratique de la Spéléoplongée ou de la Plongéespéléo.

    Personnellement, j'ai pas mal de dévidoirs et de types de dévidoirs.

   Voici les premiers que j'ai réalisé alors que j'étais tout juste lycéen. Le gros est une copie de celui d'un ami, mais forcement en mieux!!! Le petit est une réduction permettant de transporter 75m de 3mm. Le gros prend 450m de 3mm. Ils sont tous deux assimilable au type dévidoir Bibige.

  Le plus gros est renforcé sur les angles car le thermoformage a fragilisé ceux-ci. Le  petit m'a servi pendant des années comme dévidoir de secours. Par la suite, j'ai complètement abandonné ce type de dévidoir, car peu ergonomique et surtout très encombrant du fait de sa forme cubique.

  A la hâte pour équiper ma première Première à la fontaine d'Albas, j'ai confectionné celui-ci. Ne vous moquez pas quand on n'a pas d'argent et de matériel, on a des idées!!

  Il est en bois et en PVC. Il s’agit d'un type Parisien mais modifié par mes soins avec un guide fil en son centre. Ceci évide le dévidage intempestif. Pour donner l'échelle, une clef de 13 est posée à côté.

  Ensuite, j'ai vraiment réalisé quelque chose de durable et de robuste. Car en Spéléo, les portages sont très exigeants.

  Le premier contient 500m de fil 2mm et le second 150m. Ces deux dévidoirs ont déroulés plus de 2,5km de fil dans des réseaux encore vierges. Ils sont en aluminium et en inox. Ceux sont mes dévidoirs favoris car ils sont facilement mis en place dans le profil du plongeur du fait de leur forme cylindrique. De plus, ils sont grandement efficaces pour équiper une galerie. Il n'y a pas de poignée qui tourne et risque de se prendre dans le fil. Autre grand avantage, comparé aux Bibige ou aux Bardes, il n'est pas possible qu'ils se coincent. Explications. Les deux autres types peuvent facilement se coincer lorsque du sable ou de l'argile passe entre les flasques et le corps du dévidoir. Avec les miens, pas de soucis de ce côté-là. Les dévidoirs Parisiens sont décriés pour le fait que le fil peut sauter du dévidoir et se nouer bloquant le tout. Avec mon amélioration, pas de soucis. Le guide empêche cela! De plus, la tension de fil est réglable avec un écrou papillon en tête de tige filetée.

  Je viens de récemment modifier le petit au niveau du guide car lors d'un éventuel rembobinage, le fil s'accumulait  au milieu. Avec ma modification, je peux le faire aller et venir de droit à gauche.

  Pour finir, voici une réalisation minute pour déséquiper la résurgence de Cunhac. J'ai récupéré une bobine de fil à souder pour mig. Et j'ai fait autour un châssis. Je l'ai surnommé "bouftout" car il avale aussi bien le fil, les caouètches et les deltas!! Le gros inconvénient de ce principe et la lenteur et le nombre de tour de manivelle qu'il faut faire au départ. Je lui préfère grandement l'enrouleur en X pour déséquiper.

  Pour finir avec les dévidoirs, régulièrement, je rigole doucement en voyant des plongeurs partir avec des dévidoirs de plus de 200m pour une simple visite de cavité "école". Pour ma part, je préfère un simple spool de 25m qui permet de faire une recherche de fil et de rééquiper si une section est cassée.

  Bonne première à tous.