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Pertes des Ayrals / Padirac
Commune de: Miers, LOT 46
Coordonnées : 1° 42’ 28.1’’ E ; 44° 51’ 25.9’’ N
Altitude : 338m
Type de sol : Calcaire L6b Thoarcien.
# 09, 10, 11 Août 2015: BESSON Michel, BOUCHET Mickaël, CARREY Kévin, CAYRE Bruno, CHAILLOUX Daniel, DELPECH Thomas, DURAND Michel.
TTST: 78 h 00 min
Jonction Ayrals / Padirac
Photo Christian KUPIEC.
# 02, 03, 04 Octobre 2015: BESSON Michel, BESSON Clément, CABRIT Eric, DELPECH Clémence, DELPECH Thomas, LAFAURIE Yann, Sauterel Laurent, Camille, Sylvain, .... .
TTST: 44 h 00 min
Ce week end nous sommes retournés à Padirac par la perte des Ayrals.
Un groupe a effectué des escalades et est remonté jusqu'au S2 en repérant pleins de départ potentiels.
Quand à Yann Lafaurie et moi même, nous avons profité de conditions particulièrement bonnes pour aller sans plonger jusqu'au S5. Les S3 et S4 passants en voûtes mouillantes. Une pensée pour Emeric Beaucheron qui fut le premier à découvrir ces paysages grandioses et surtout l’immense chaos des imbéciles.
Yann m'entraine dans une galerie sup au niveau du chaos et nous ferons près de 500m. Au sol les traces de l'expé de 2009 par Padirac sont pratiquement inexistantes. Nous stoppons sur trémie surement contournable par la droite mais très instable.
Après renseignement pris auprès d'Emeric, celui-ci avait déjà exploré cette branche en 1990 mais sans la topographier. Une bonne raison pour y revenir.
Ensuite la rivière jusqu'au S4 est magnifique tantôt blanche et rose tantôt noire. Puis le chaos d'Ariane où Yann prend à droite dans une monstrueuse galerie et moi à gauche dans du plus petit (8x4). Nous finissons par nous rejoindre après une descente sur corde déjà en place à proximité du S5. La vasque de celui-ci est superbe. Par contre une galerie remontante imposante par de ce point. Elle remonte sur une pente de sable sur près de 30m et continue. Elle ne figure pas sur les topographies, mais impossible que les précédents explorateurs n'y soient pas allés.
Au retour, nous ramenons un souvenir pour Emeric. Une bobine plantée dans l'argile à la sortie du S4 avec marqué Padirac 90, 100m. Toute une époque.
Nous rentrons au bivouac après 12h et 15km dans la journée un peu touchés.
Merci à tous les copains pour ces moments et merci au CEC pour son travail sur la perte.
@ bientôt Padirac.# 09 Janvier 2016: CABRIT Eric, DELPECH Clémence, DELPECH Thomas.
TTST: 8 h 30 min
Escalade devant le siphon de Magic Boy. Réalisés 25m ce jour.
Croquis Eric CABRIT.
# 24 Janvier 2016: ALBOUYS Tristan, AUDEBERT Michel, CABRIT Eric, DELPECH Clémence, DELPECH Thomas, VILATTE Hervé.
TTST: 10 h 00 min pour les escaladeurs.
Suite de l'escalade devant le siphon de Magic Boy. Réalisés 25m ce jour. Reste environ 8m pour atteindre la galerie entrevue. Mais l'escalade est très ralentie par la médiocrité de la roche et le choix difficile de la trajectoire de sortie.
# 28 Avril 2016: CABRIT Eric, DELPECH Clémence, DELPECH Thomas.
TTST: 09 h 40 min.
Suite de l'escalade devant le siphon de Magic Boy. Reste plus que 3m pour atteindre la galerie de 3x2m. L'escalade est toujours très ralentie par la médiocrité de la roche (bariviérite). Un courant d'air descendant est perceptible.
La topographie précise a été levé par Clémence. (En attente de la synthèse).
La suite pour la prochaine fois.
# 11, 12, 13 Novembre 2016: BOUCHET Michaël, DELPECH Thomas, DURAND Michel, LAFAURIE Yann.
TTST: 51 h 00 min
Nous avons réaliser 1km de première dans la galerie du grand chenal.
# 11 Mars 2017: CABRIT Eric, DELPECH Clémence, DELPECH Thomas.
TTST: 09 h 00 min.
Compte rendu d'Eric.
Salut a tous,
Nous sommes revenu aux Ayrals, pour continuer cette saleté d'escalade qui n'en fini pas de monter. Je n'ose plus dire qu'on a presque terminé. On est rentré sous terre vers 11h00, après un repas frugal dans la salle à manger qui précède le siphon de Magic Boy, nous nous somme remis à l'ouvrage. Nous avons commencé par rééquiper la montée jusqu'au terminus précédent afin de pouvoir tous monter jusqu'à ce palier. Cette opération nous à pris prés de 2 heures. Pendant que Thomas récupérait les plaquettes et autres ancrages de la fois précédente, Clémence m'assurait sur les premières longueurs. Au bout de quelques mètres je me suis heurté à un passage problématique, qui fut passé après maintes contorsions et l'aide précieuse de Thomas en guise de courte échelle. C'est les pieds en appuis à la fois sur les étriers et sur les épaules ou la tête de Thomas que j'ai pu planter le goujon salvateur. Une fois ce délicat passage franchi, j'ai pu prendre pied sur un pan incliné à 45°, d'argile en mottes collantes, et me suis heurté sur un nouvel a pic d'environ 5 mètres. J'ai continué à grimper sur 3 mètres ou j'ai pu poser un relais qui nous servira pour le prochain coup.
Les étriers nous attendent là prêts à continuer.
J'ai arrêté là vers 18h00, en un tas d'argile collante qui commençait à envahir tous le matériels et les individus, rendant la tâche fort ingrate, sans oublié le froid qui gagne vite ceux qui ne grimpent pas.
Il reste donc 2 mètres pour franchir cet obstacle. Es-ce un palier de plus ou le début d'une galerie ? je ne sais pas.
Nous reviendrons donc pour poursuivre cette opération rendu pénible par l'omniprésence d'argile qui recouvre sol et parois, ainsi que la très mauvaise qualité de la roche qui ne permet pas beaucoup de possibilités pour planter des ancrages.
Au point ou nous nous sommes arrêté, nous sommes environ à 65 mètres au dessus de la rivière.
La prochaine fois nous continuerons la topo, et peut être que nous aurons la chance d'aller un peu plus loin.
Le retour c'est effectué sans histoires, et nous avons pu profiter de la grande cascade pour se laver au Karcher de façon très efficace. A 20h00 nous étions dehors. Nous remercions Mika et sa femme pour les petits réconfortants qui contrastent avec le reste de la journée.
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Eric